Olivier Maje est né urbain, un ticket de métro à la main.
La musique est venue le chercher sur le tard, station Ledru Rollin, un prospectus semé au hazard dans sa boite aux lettres.
Alors, il travaille sa voix, fonde deux groupes et joue dans les bars, jusqu’au jour où sa moto percute un fourgon de la Brinks.
S’en suit une longue immobilisation pendant laquelle il commence à écrire ses propres chansons, influencées par Tracy Chapman, Ben Harper ou encore Lenny Kravitz, avant de se consacrer entièrement à la musique et de suivre la formation du « Chantier » de Philippe Albaret.
Pendant cinq ans, sa voix chaude et singulière résonne dans les couloirs du métro parisien, de Madeleine à République.
Après un premier Ep éponyme très acoustique, dont le single « Dis-moi » reçoit un bel accueil, vient la rencontre décisive avec le musicien Nicolas Deutsch. L’album « Au large », réalisé par ce dernier, est introspectif et universel à la fois, nourri par le glissé et le craquement de la contrebasse.
Urbain de naissance mais pas dans l’âme, Olivier parle souvent de la nature dans ses paroles et n’a de cesse de se rapprocher de l’océan.
Il s’installe à San Sebastian où il joue dans les rues et participe à quelques festivals avant de faire une parenthèse à Bordeaux où il enregistre, en pleine période covid, son dernier Ep « Love » avec Laurent Cabrillat, chez Milk Music.
Six morceaux aux sonorités folk-rock, pour une fois en anglais, où l’on sent encore plus l’empreinte de ses artistes fétiches.
Bien sûr, les textes parlent d’amour, sous toutes ses formes, mais aussi de son regard inquiet et plein d’espoir sur notre société toute abimée.
C’est aujourd’hui sur la côte basque qu’il a posé ses valises pour vivre cette nouvelle aventure, au fil de l’eau, de l’air et des belles rencontres.